The ballad of sexual dependency

A l’occasion de la sortie du film All the beauty and the bloodshed de Nan Goldin, je propose ces dessins réalisés lors de la projection à la Philharmonie de Paris en 2015, sur une musique des Tiger Lillies.

« The Ballad of Sexual Dependency, réalisée entre 1979 et 1986, est une des premières séries photographiques de Nan Goldin, mais reste aujourd’hui encore, et à juste titre, la plus connue de toutes ses œuvres. Le diaporama projeté sur grand écran est accompagné par les Tiger Lillies. Trio musical londonien, ils sont d’humeur sombre, provocateurs et blasphémateurs, grimés et grimaçants avec leur inspiration très brechtienne qui colle parfaitement avec les images. The Ballad of Sexual Dependency est un chef-d’œuvre, une authentique chronique des temps modernes. »*

Nan Goldin, photographies

The Tiger Lillies
Martyn Jacques, composition, chant, accordéon
Adrian Stout, contrebasse, chant, scie musicale, thérémine
Jonas Golland, batterie, percussions

* Source: Philharmonie de Paris
https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/spectacle/16677-nan-goldin-tiger-lillies

Adam, de sang et de l’éau

« Des hommes, femmes et enfants forcés à quitter leur pays sont les héros et les héroïnes de ces histoires. Bien que differents, le parcours difficiles et risqués de ces exilés de notre temps, a un point en commun : leur résilience extraordinaire et capacité hors-norme à vaincre l’adversité. C’est ce qu’ils en ont fait un atout, dès qu’un beau jour, la vie a accepté de leur sourire enfin. » (OLIVIER FAVIER – Dormira jamais)

D’après le projet « Battre la mort en vie
l’espoir, l’héroïsme, la résilience »

Roman graphique

Récits d’exil dessinés par
Stefano Zago d’après les chroniques de
OLIVIER-ATTILIO FAVIER,
CHRONIQUES D’EXIL et HOSPITALITÉ
Édition Le Passeger Clandestin
https://www.lepassagerclandestin.fr/

DESSIN – Les matériaux du sketcher

Vous avez été nombreux à me demander quel matériel utiliser lors de mes cours d’histoire de l’art et de bande dessinée associés à la pratique du dessin.
Voyons si je peux satisfaire votre curiosité.

Résumons d’abord quelques concepts.
Le choix que je propose n’est en rien rigide et exhaustif, bien au contraire. Je suis moi-même curieux des nouveaux matériaux de dessin, et je me retrouve souvent à utiliser des stylos et du papier trouvés par hasard. Je vais sûrement oublier quelque chose, car je suis tellement négligent.

Alors, LIBERTÉ MAXIMALE !

Un dessinateur urbain dessine en plein air, dans une position parfois inconfortable. Il a donc besoin de matériaux qui lui permettent de s’exprimer librement dans le dessin.

Mais venons-en maintenant aux matériaux pour un dessin rapide et expressif.

J’ai dit qu’il s’agissait de croquis rapides. Des choses si simples.
Crayons – (j’utilise un 2b ou 3b, assez doux), avec une gomme et un taille-crayon. En vérité, je n’utilise presque pas la gomme dans ces cas-là. Et je n’efface pas. Nous prenons des notes dessinées.

Le stylo – très simple (j’adore les vieux stylos à bille Bic, surtout quand ils n’ont plus d’encre). Stylos à pointe fine noire indélébile. J’utilise les épaisseurs 02 à 08 Unipin ou Pigma. La pointe souple du BR (pinceau) est également bonne.

Un crayon à grosse pointe, du genre de ceux des charpentiers.

Ensuite, j’utilise un stylo/brosse avec des cartouches d’encre.
Il s’agit du Paintbrush, de la marque Pentel.
Si vous n’en avez pas, vous pouvez dessiner à l’encre de Chine avec la plume ou un pinceau adapté.
Toujours en fonction de vos goûts et de votre confort.

Voulez-vous vous offrir un cadeau ? Le stylo Pentel Energel, avec une pointe métallique souple et précise à la fois. Celui-ci possède des recharges d’encre très noire, et le marquage est précis et ne réagit pas à l’eau, il est donc parfaitement aquarellable. Si le stylo est un peu cher, vous pouvez toujours chercher un vieux stylo qui se prête à l’insertion de recharges. Je l’ai fait et j’ai maintenant deux stylos.

Pour la couleur, toujours dans la simplicité et avec un budget serré, j’utilise des crayons d’aquarelle + un pinceau avec un réservoir d’eau.
Bien sûr, vous pouvez aussi simplement utiliser des aquarelles.


J’utilise aussi des feutres simples. Vous n’avez pas besoin d’une gamme très large. Je reste avec 12-15 couleurs.

Et nous arrivons au PAPIER

Je suggère un papier de petit format, pour s’en tenir à l’essentiel et ne pas se perdre dans les détails.
Lors de mes webinaires, j’utilise des feuilles A4 pliées en 2. Cherchez le papier qui vous fait plaisir. Le papier à photocopie normal de format A4 peut ne pas vous donner la bonne émotion.

Ou des carnets. Livrets A5 ou A6, livre ou spirale. J’utilise le papier Moulin Du Coq, 140 grammes, bon rapport qualité-prix. Produit par Hahnemühle.

Si vous aimez l’aquarelle, vous pouvez utiliser un bloc de papier à reliure spirale. Je dirais 350 g/m². Ou un beau bloc Moulin Du Coq 425 gsm – Edition anniversaire de Hahnemühle.

Il me semble que c’est suffisant, certainement peu dans la grande mer de produits pour l’art et la créativité. C’est tout de même un bon début pour vous informer sur les meilleures façons de dessiner.

Bon dessin !

Fanzines à la BNF

Free press et fanzines : la presse alternative en France, des années 1960 à nos jours

Véritable phénomène de masse, avec ses codes, ses réseaux de diffusion, ses événements en marge de la culture « mainstream », la presse alternative demeure mal connue en France.

Apparus par centaines dans le sillage de mai 68 et de la contre-culture anglaise et américaine, des feuilles et journaux indépendants proposent à un public jeune les sujets que la presse « sérieuse » écarte – musique pop et rock, écologie, nucléaire, mouvements régionalistes, sexualité, spectacle de rue, féminisme, pacifisme –, traités sur un ton iconoclaste et radical. Charlie Hebdo, Actuel ou Le Parapluie sont les fleurons les plus aboutis et pérennes d’une vague underground qui déferle alors sur une génération de baby-boomers qui construit sa propre culture comme une alternative à l’idéologie dominante*

*texte @ BNF : https://www.bnf.fr/fr/agenda/free-press-et-fanzines-la-presse-alternative-en-france-des-annees-1960-nos-jours

LES CARNETS VENITIENS – Le « gros projet »

LES CARNETS VENITIENS – POVEGLIA
Le « gros projet »
2022
feutres et stylo sur papier (Carnet)
42 x 24 cm

Ce n’est pas fini, bien au contraire. Après le magnifique @festivaldelleartigiudecca qui restera à jamais dans mon cœur comme un magnifique souvenir, le travail a continué. Jusqu’à un tournant important, la discussion sur l’ébauche achevée du projet de parc urbain sur l’île de Poveglia. Longue et difficile discussion entre les infatigables personnes de Poveglia Per Tutti, mais rien n’est laissé au hasard. Nous irons jusqu’au bout et Poveglia on ne la lâchera pas.

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