WEBINAIR(t)-Contenus – 21 mars 2023

Je m’émerveille moi-même de la densité des sujets abordés dans mes cours d’illustration, de bande dessinée et de dessin narratif en tant que formateur d’artistes avec @communautelacondamine. Tout en dessinant en direct et en invitant à dessiner dans un contexte convivial et concentré. Hier encore, nous avons abordé les structures narratives sur la planche simple et le livre illustré. Taille de la vignette, géométrie de la planche, rythmes narratifs, densité et souffle, effet de nuit, point de vue, rôle de l’observateur, perspective optique et narrative, effet de nuit, complexité et simplification, narration descriptive et poétique…. . Nous avons cité Tomi Ungerer, Will Eisner, Leo Lionni, Jeff Jones, Andrea Pazienza, Jean Giraud-Mœbius, Antonello da Messina.

The ballad of sexual dependency

A l’occasion de la sortie du film All the beauty and the bloodshed de Nan Goldin, je propose ces dessins réalisés lors de la projection à la Philharmonie de Paris en 2015, sur une musique des Tiger Lillies.

« The Ballad of Sexual Dependency, réalisée entre 1979 et 1986, est une des premières séries photographiques de Nan Goldin, mais reste aujourd’hui encore, et à juste titre, la plus connue de toutes ses œuvres. Le diaporama projeté sur grand écran est accompagné par les Tiger Lillies. Trio musical londonien, ils sont d’humeur sombre, provocateurs et blasphémateurs, grimés et grimaçants avec leur inspiration très brechtienne qui colle parfaitement avec les images. The Ballad of Sexual Dependency est un chef-d’œuvre, une authentique chronique des temps modernes. »*

Nan Goldin, photographies

The Tiger Lillies
Martyn Jacques, composition, chant, accordéon
Adrian Stout, contrebasse, chant, scie musicale, thérémine
Jonas Golland, batterie, percussions

* Source: Philharmonie de Paris
https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/spectacle/16677-nan-goldin-tiger-lillies

Fanzines à la BNF

Free press et fanzines : la presse alternative en France, des années 1960 à nos jours

Véritable phénomène de masse, avec ses codes, ses réseaux de diffusion, ses événements en marge de la culture « mainstream », la presse alternative demeure mal connue en France.

Apparus par centaines dans le sillage de mai 68 et de la contre-culture anglaise et américaine, des feuilles et journaux indépendants proposent à un public jeune les sujets que la presse « sérieuse » écarte – musique pop et rock, écologie, nucléaire, mouvements régionalistes, sexualité, spectacle de rue, féminisme, pacifisme –, traités sur un ton iconoclaste et radical. Charlie Hebdo, Actuel ou Le Parapluie sont les fleurons les plus aboutis et pérennes d’une vague underground qui déferle alors sur une génération de baby-boomers qui construit sa propre culture comme une alternative à l’idéologie dominante*

*texte @ BNF : https://www.bnf.fr/fr/agenda/free-press-et-fanzines-la-presse-alternative-en-france-des-annees-1960-nos-jours

Philippe de Scola – les formes du visible

« Les Formes du visible ».
Conférence au Jeu de Paume, Paris, tenue par Philippe Descola, anthropologue, animée par Teresa Castro, en présence de Marine Hugonnier
« La figuration n’est pas tout entière livrée à la fantaisie expressive de ceux qui font des images. On ne figure que ce que l’on perçoit ou imagine, et l’on n’imagine et ne perçoit que ce que l’habitude nous a enseigné à discerner. Le chemin visuel que nous traçons spontanément dans les plis du monde dépend de notre appartenance à l’une des quatre régions de l’archipel ontologique : animisme, naturalisme, totémisme ou analogisme. (…) une anthropologie de la figuration.

Pour en savoir plus :
https://jeudepaume.org/evenement/conference-les-formes-du-visible/
https://www.seuil.com/ouvrage/les-formes-du-visible-philippe-descola/9782021476989