Même pas à le faire exprès, la séquence de dessins que j’ai faite à l’exposition « Réinventer Calais », au centre photographique d’ile de France, commence et se termine par un vol d’oiseaux, tatoué sur le corps d’un migrant et dans le ciel de Calais. Nous apprenons du monde animal, plus sage que nous. Les oiseaux migrent et ne connaissent pas de frontières. #CPIF#ReinventerCalais
« parce qu’il est question de soigner le regard que collectivement nous portons sur Calais. Parce qu’il est question de renverser les évidences, et de cultiver enfin le récit d’une ville-monde aujourd’hui écrasé par une iconographie du pire. Parce qu’il est question de faire place enfin à cette « ville invisible » constituée de la matière des constructions, des rêves, des relations, des commerces en tout genre qui font effectivement lieu. Parce qu’il est question de rendre publique une autre écriture politique, et d’entendre enfin la New Jungle de Calais comme « tiers paysage ». »
(Sébastien Thiéry, coordinateur des actions du PEROU)